Membre du groupe anarchiste communiste de Saint-Étienne (Loire) en 1926, Gabriel David fut proposé à l’inscription au contrôle des activités anarchistes en janvier 1928.
Arrêté le 11 avril 1938, G. David comparut en novembre devant les assises de la Loire mais fut acquitté. Il avait été inculpé avec Garnier André, pour coups et blessures avec préméditation lors d’une rixe qui coûta la vie à un chef de chantier Chauzier (ou Chouzier), également membre de la CGT, le 19 avril 1938.
Ce fut l’occasion pour les dirigeants communistes de l’UD de se désolidariser de ceux qui « pratiquent la politique de la trique… ». Cette attitude suscita la création d’un « comité de défense de Garnier-David » impulsé par les minoritaires de la CGT et dirigé par Urbain Thévenon. David fut acquitté par la cour d’assises, devant la fragilité de l’accusation.
L’affaire Garnier-David qui eut des prolongements jusqu’à l’exclusion des communistes de la CGT fut l’occasion d’une violente opposition entre la majorité communiste de l’UD et les minoritaires (syndicalistes révolutionnaires et ex-confédérés).