Louis Dardet militant syndicaliste des Métaux, qui s’installa ensuite dans la Loire, était présenté par la police comme « un syndicaliste convaincu, libertaire qui pratique les théories anarchistes. Des connaissances par les livres qui lui permettent de s’exprimer sinon avec clarté, du moins avec conviction ».
Employé comme mouleur aux Aciéries Jaboulay de Terrenoire (Loire), il participa en 1918 à l’action des syndicalistes minoritaires pour la reprise des relations internationales et fut envoyé à Paris et en province pour expliquer l’action des militants de la Loire. Il fut de toutes les grèves et participa au comité départemental de grève en mai 1918.
Épargné par la répression qui suivit la grève générale de mai 1918, il s’attacha à la réorganisation des syndicats et, le 5 août 1918, prit la tête du comité intercorporatif reconstitué. Membre du comité général de l’UD, il impulsa également la lutte pour la libération des emprisonnés.