Joaquin Melia avait adhéré encore adolescent à la CNT et militait au syndicat de la construction de Barcelone où, lors de la dictature de Martinez Anido il était recherché et était parvenu à échapper à la police.
En 1936 il résidait à Vallirana (Barcelone) dans la zone du Bas Llobregat et il figurait sur les listes noires dressées par les fascistes. Au moment, t du coup d’État franquiste de juillet 1936, il se trouvait à Barcelone où il participa aux combats de la place de Catalogne et à la prise des casernes de Pedralbes et Atarazanas. Puis il retourna à Vallirana où il fut l’un des animateurs de la collectivité fondée par la CNT avant d’être mobilisé dans une compagnie de fortifications sur le front jusqu’à la fin de la guerre.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis enrôlé dans les Compagnies de travailleurs étrangers. Pendant l’Occupation, il fut réquisitionné par les Allemands et transféré à la caserne Niel à Bordeaux, puis à Saint-Astier (Dordogne) où il allait organiser une petite collectivité d’ouvriers du bâtiment de toutes races et nationalités et percevant le même salaire.
Après la Libération il fut l’un des organisateurs de la FL-CNT de Saint-Astier dont il fut nommé secrétaire et où il milita jusqu’à son décès survenu à l’hôpital de Sarlat en 1965.