Joanès Cuat avait déserté au cours de la première guerre mondiale. Revenu clandestinement en France au début des années 1920, il vivait sous une fausse identité et travaillait comme ouvrier chez Renault tout en continuant à fréquenter les milieux libertaires. Il vivait avec la cousine d’Émilie Carles qui décrivit dans ses souvenirs la forte impression que lui fit cet insoumis : « D’emblée je l’admirais, d’abord pour ses idées, ensuite pour ce qu’il avait fait […] il avait pour principe d’accorder sa pensée et ses actes” .
Né vers 1890
CUAT, Joanès
Ouvrier