Mineur et à l’occasion contrebandier, Pierre Crozet Aramis faisait partie des groupes anarchistes de Saint-Étienne. Accusé de complicité avec Ravachol lors du meurtre de l’ermite de Chambles, il a été jugé le 11 décembre 1891 et condamné à un an de prison. Le 19 décembre 1898 il était condamné par contumace par la cour d’assises de la Loire à 20 ans de travaux forcés. Le 17 février 1899, le tribunal correctionnel de Saint-Étienne le condamnait par défaut à trois ans de prison pour vol. Il fut inscrit à l’état vert n°1 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades.