Ouvrier fendeur d’ardoises à la carrière de la Grand’Maison depuis août 1924, puis à la carrière de l’Hermitage, Joseph Peron était membre du syndicat CGTSR des ardoisiers. En octobre 1936, avec le compagnon Garaté dit Toto, il partait combattre en Espagne où, après son passage à la caserne Bakounine de Barcelone, il fut milicien dans la Colonne Durruti. Blessé à la joue sur le front de Huesca (?), il aurait souhaité repartir en Espagne mais dut y renoncer suite à des dissensions familiales. Les sociétés ardoisières refusèrent alors de le réembaucher.
En 1937 il avait été nommé trésorier adjoint du syndicat intercorporatif de la CGTSR d’Angers, mais ne put occuper le poste, le Procureur ayant refusé en mai 1938 les statuts du syndicat.
Au début de la Seconde guerre mondiale il fut fait prisonnier dans la Somme et interné dans un camp (Saleux ?) dont il parvint à s’évader. « Personne effacée » et anarchiste, il se refusa après guerre à réclamer la carte et la médaille des évadés.
Joseph Peron est décédé le 12 octobre 1957.
En 1925 un Peron (lui ou son frère Joseph ?) était le trésorier du syndicat autonome des ardoisiers de Trélazé qui adhéra ensuite à la CGTSR.