Comme son père, Louis Monternault travaillait comme fendeur d’ardoises à Trélazé. Il était marié à Marie Attibert, fille de François Attibert, l’un des dirigeants de La Marianne angevine, condamné et déporté après l’échec de la tentative insurrectionnelle du 26 au 27 août 1855.
En 1880, avec L. Ménard, Bahonneau et Georget dont il partageait les idées, il participa à la fondation de la première chambre syndicale des ouvriers ardoisiers d’Angers-Trélazé où il secondera particulièrement Bahonneau dont il était un ami fidéle. Figurant sur les listes d’anarchistes et d’ouvriers dangereux à surveiller, il fut l’objet de plusieurs perquisitions en 1893-1894.
Après avoir participé à toutes les grandes grèves ardoisières de la période 1890-1910, il prit sa retraite en 1910.
Louis Monternault (père) est décédé en 1918.