Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

COUTURIER, Edouard

Né à Paris en 1871 — mort le 18 avril 1903 — Caricaturiste — Paris
Article mis en ligne le 2 février 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Edouard Couturier était un ancien élève de Jean Louis Forain dont il s’éloigna par la suite.
Acquis aux idées libertaires, il collabora à de nombreux titres de la presse libertaire dont : La Feuille de Zo d’Axa (Paris, 25 numéros du 6 octobre 1897 au 28 mars 1899), aux Temps nouveaux de Jean Grave (de 1899 à 1901) et aux Albums des Temps nouveaux (en 1905), à L’Almanach de la révolution (Paris, 1902-1914), Le Conscrit (Paris, 1905) organe antimilitariste publié par Gustave Hervé et André Morizet. Il donna également des dessins au Sifflet journal dreyfusard fondé au printemps 1898 par Ibels. A cette même époque il fut l’auteur de plusieurs cartes postales illustrant l’Affaire et de cartes antimilitaristes (cf. site Cartoliste).

La Grève par E Couturier (1904)

Il avait également illustré la couverture de la brochure de Charles-Albert « Aux anarchistes qui s’ignorent » publiée en 1901 dans la collection Petite bibliothèque révolutionnaire et les couvertures des numéros 15 (Jean Grave “La Colonisation”) et 60 (Francis Delaisi “Contre la loi Millerand”) des Publications des Temps nouveaux. Il donna aussi quelques dessins à L’Assiette au beurre dont il coordonna le numéro sur “les filles mères” (n°89, décembre 1902). Il avait également collaboré au Chambard socialiste, à La Voix du peuple et au Cri de Paris et illustré diverse couvertures de livres dont Les Ballades rouges d’Émile Bans.

Au début de l’été 1902 il avait organisé en Belgique (Anvers, Bruxelles, Spa…) une exposition itinérante de ses dessins à laquelle il avait convié — dans les colonnes des Temps nouveaux — les compagnons de ces localités.

Edouard Couturier est mort à Vincennes le 18 avril 1903 d’une congestion cérébrale déterminée par la tuberculose.

Oeuvre. — Des femmes en chemise (1896).

Dans certaines sources il est semble-t-il confondu avec le peintre naturaliste Léon Couturier.


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