Dictionnaire international des militants anarchistes
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COUTURE
Ouvrier menuisier - CGT – CGTU - CGTSR
Article mis en ligne le 2 février 2007
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.

Secrétaire du syndicat des menuisiers de la Seine, Couture devint après le congrès de la Fédération du Bâtiment à Dijon, en mai 1921 et après le congrès confédéral de Lille, en juin, secrétaire général de la Fédération du Bâtiment maintenant dominée par les minoritaires. Le secrétaire à la propagande était Le Pen du syndicat des monteurs électriciens de la Seine, le secrétaire administratif Monier du syndicat des tailleurs de pierre de Lyon, Courtinat de la Rochelle était trésorier général et Pierreton de Voiron, trésorier adjoint. (La commission exécutive est donnée à Blois Jean et la commission de contrôle à Clairet.).

Après la scission syndicale, Couture, qui était membre du comité de rédaction de la Vie Ouvrière, représentait, au sein de la Fédération unitaire du Bâtiment la tendance syndicaliste révolutionnaire. En mars 1922, il annonça à l’occasion d’un meeting qu’il s’opposerait, ainsi que Courtinat, au renouvellement de son mandat par antifonctionnarisme.

En juin 192, lors du congres de la CGTU à Saint-Étienne, il avait déclaré que “pour lui on ne peut pas séparer le mot communisme du mpt anarchiste” et que “le prolétariat verra clair dans ses propres affaires et, tôt ou tard, saura bien se débarrasser de ses parasites " (cf. Le Libertaire, 7 juillet 1922).

Membre de la minorité de la CGTU, il se rendit en décembre 1922 à Moscou, avec Lagache, après l’adhésion de la CGTU à l’ISR. Sur le chemin du retour, il assista à Berlin au congrès international des syndicalistes révolutionnaires (25 décembre 1922 — 3 janvier 1923), congrès constitutif de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) de tendance anarcho-syndicaliste. Lors du IXe congrès de la Fédération unitaire à Paris, en juillet 1923, il présenta le rapport moral. Ce rapport fut adopté à l’unanimité mais, fidèle à son engagement, Couture abandonna toute responsabilité au bureau fédéral. Il demeura néanmoins membre de la commission exécutive. Lors de ce même congrès, Couture présenta une motion qui soulignait l’importance de la Charte d’Amiens et qui précisait : “le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance sera, demain, le groupement de production et de répartition, base de la réorganisation sociale”. Cette motion fut signée par Barthes, Blois, Ceppe, Courtinat, Forget, Fougeron, Jouve, Koch, Le Pen, Monier et Vallet. Avec la tendance communiste, représentée par Teulade, le divorce était total. La motion Couture obtint 148 voix, la motion Teulade 31.

Couture suivit la majorité fédérale lorsqu’elle rompit, en 1925, avec la CGTU et s’engagea dans « l’autonomie provisoire ». Du 11 au 13 novembre 1932 il participait comme délégué de la Fédération du bâtiment au 4e congrès de la CGTSR dont il était toujours membre en 1934.


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