Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SOUKUP, Charles

Né le 10 juin 1852 à Novakdgin (Bohême) — Tailleur d’habits ; pompier - Genève - — Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 22 septembre 2016
dernière modification le 3 mai 2025

par R.D.

De nationalité autrichienne Charles Soukup, fils de Jacob et de Barbara Jaukover (tous deux décédés), était arrivé à Genève en avril 1889. Il entra e Sn qualité de pompier chez le sieur Lamers, marchand tailleur, 1 place du Port. Son patron s’étant aperçu qu’il se livrait à une propagande anarchiste parmi ses ouvriers, "finit par le congédier ; en quittant cette maison, le sieur Soukup proféra des menaces contre son ex-patron. Il entra ensuite, toujours en qualité de pompier, à l’Enfant prodigue, marchand tailleur, place du Lac, où il resta jusqu’au 9 avril 1890, date à laquelle il quitta Genève pour retourner dans son pays".
A Genève il était membre du 5e groupe de la Société allemande et de la chambre syndicale des ouvriers tailleurs, fréquentait plus particulièrement les anarchistes allemands et était notamment très lié avec les nommés Nicolas Sauerborn, Jean François Ricken, Fichner Otto, Paul Schultze et autres bien connus pour leurs opinions révolutionnaires.

Il était ainsi signalé : "Agé de 39 ans, taille 1m60 environ, ; cheveux châtains clairs ; sourcils de même nuance ; moustache blonde ; front bombé ; yeux gris bleu, vifs ; lèvres grosses ; menton à fossettes ; visage osseux ; teint coloré."

A l’été 1891 il était signalé à Lyon où il était domicilié 139 rue Monay, avec un sieur Franz Stenzel, sujet allemand ; il avait pris "pension avec ce dernier chez la dame Pallait, rue Boileau 168 et dont l’établissement sert de rendez-vous aux anarchistes de tous pays".
Il aurait quitté Lyon fin juin 1891 pour aller à Genève.

Fin 1894 il figurait sur l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France mais dont le domicile était inconnu.


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