Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SAUERBORN, Nicolas

Né le 4 novembre 1837 à Moselsurch (Allemagne) — Tailleur d’habits – Allemagne – Liège – Genève
Article mis en ligne le 6 octobre 2024
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Nicolas Sauerborn, venant semble-t-il de Mïnstermenfeld (Prusse), résidait au début des an-nées 1880 à Liège en Belgique et était membre du groupe anarchiste allemand. En janvier 1883, il figurait parmi les fondateurs du cercle Deutsches Arbeiter Bildinger Verein, crée en vue de propager les idées du journal anarchiste la Freiheit de Most. Devenu l’un de ses plus actifs membres, il fut expulsé de Belgique par arrêté du 16 avril 1883 et vint se réfugier à Genève. Il avait intégré le groupe anarchiste allemand qui se réunissait au café Toggweiler, 2 rue Toutes Âmes et avait son siège rue Guillaume Tell.

En décembre 1887, il était au nombre des anarchistes qui se réunirent au café Toggweiler, sous la présidence Fischer, rédacteur du journal le Social Democrate, de Zurich, pour juger l’agent provocateur Haupt et ce fut lui qui fut chargé d’aller le chercher à la société allemande, 5 rue Guillaume Tell, pour le ramener chez Toggweiler.

Cette même année 1887, Sauerborn, qui était marié à Jeanne Huppermans et père de 3 enfants, avait fait une demande de naturalisation (?) qui avait été rejetée en raison de ses activités.

En 1894 il figurait à l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France.


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