Enfant pendant la guerre mondiale dans un petit village près d’Aurillac, ses parents anarchistes avaient caché un médecin juif et avaient participé à la Résistance. Elle étudia l’allemand, mais ne passa pas son bac et à l’âge de 19 ans monta à Paris où elle devint femme de ménage., puis alla à Londres comme jeune fille au pair.
Quelques années plus tard, elle revint à Paris où elle fit la connaissance de son mari l’architecte Dumonteil avec lequel elle allait construire une baraque dans le Val-de-Marne. Après la mort de son mari, elle revint à Paris dans les années 1980 et milita dans le mouvement anarchiste. Elle demeurait alors dans le quartier Mouffetard. Elle a travaillé des années comme directrice de publications auprès d’un organe commercial à Paris. Elle a aussi été professeur d’anglais à l’institut de paysagisme et d’herboristerie de Paris [École Du Breuil].
Fréquentant assidument le local de la CNT, 33 rue des Vignoles, elle fut notamment la traductrice des ouvrages de Rudolf Rocker « La tragédie de l’Espagne » (Ed. CNT-RP, 2006) et « Nationalisme et culture » (Ed. CNT-RP, 2008)
Jacqueline Soubrier est décédée le 25 mai 2021.