André Teisseire avait peut-être participé à la révolution de 1848, son casier judiciaire portant la mention, sans explication, « amnistié en 1849 ». Il fut d’abord un militant républicain, membre du comité central républicain de Lyon et participa aux manifestations du 4 septembre 1870 et à la proclamation du Comité de Salut public qui s’installa à l’Hôtel de ville. Puis il devint anarchiste et en 1883 était membre de la commission chargée de répartir les secours aux militants anarchistes emprisonnés. Il militait alors dans les groupes de La Croix Rousse, quartier où il habita 2 Montée Rey et 1 rue de Belfort. André Teisseire, père de deux enfants et « Lecteur assidu de La Sociale », offrit en 1896 un petit terrain pourvu d’une tonnelle pour que les compagnons puissent y organiser les réunions. C’est lui qui avait notamment célébrer l’union libre d’une des filles de Gaspard Lemoine avec le compagnon Augustin Monier.
André Teisseire fut radié le 1er février 1898 des listes d’anarchistes à surveiller par la police.