Juan Planas militait avant guerre dans le quartier de Sans à Barcelone. Il était membre des Jeunesses libertaires (FIJL), de la CNT (branche du cuir) et de l’Ateneo libertaire du quartier. Emprisonné en avril 1935, il fut transféré au pénitencier de Burgos où il fut détenu sept mois.
Milicien pendant la guerre civile dans la 119e Brigade de la 26e Division (Colonne Durruti), il y fut membre du secrétariat de la FIJL de la brigade et premier adjudant du commissaire aux transmissions.
Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp du Vernet. Pendant l’occupation il participe, avec entre autres Eusebio Martinez, dès 1943 à la réorganisation de la CNT à Toulouse. Dans les années 1950 il collabora à l’organe de la FIJL Nueva Senda (Toulouse, 1953-1963, au moins, s 94 numéros) qui avait fait suite à Ruta interdite par les autorités françaises. Lors de l’assemblée pleinière tenue par l’organisation en exil en août 1962, il fut nommé au Secrétariat intercontinental (SI) comme secrétaire à l’administration. Il était également membre du secrétariat de la Fédération anarchiste ibérique (FAI).
Il appartint ensuite, dès sa formation en 1980à Toulouse, à l’Amicale Duruti qui regroupait les anciens miliciens de la Colonne et publia le Boletin Amicale 26e Division (1981-2000, 100 numéros). Juan Planas est mort fin 1999 ou début 2000.