Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Barcelone — mort fin 1999 ou début 2000

PLANAS, Juan

FIJL — FAI — CNT — Barcelone (Catalogne) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 23 janvier 2009
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Juan Planas militait avant guerre dans le quartier de Sans à Barcelone. Il était membre des Jeunesses libertaires (FIJL), de la CNT (branche du cuir) et de l’Ateneo libertaire du quartier. Emprisonné en avril 1935, il fut transféré au pénitencier de Burgos où il fut détenu sept mois.

Milicien pendant la guerre civile dans la 119e Brigade de la 26e Division (Colonne Durruti), il y fut membre du secrétariat de la FIJL de la brigade et premier adjudant du commissaire aux transmissions.

Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp du Vernet. Pendant l’occupation il participe, avec entre autres Eusebio Martinez, dès 1943 à la réorganisation de la CNT à Toulouse. Dans les années 1950 il collabora à l’organe de la FIJL Nueva Senda (Toulouse, 1953-1963, au moins, s 94 numéros) qui avait fait suite à Ruta interdite par les autorités françaises. Lors de l’assemblée pleinière tenue par l’organisation en exil en août 1962, il fut nommé au Secrétariat intercontinental (SI) comme secrétaire à l’administration. Il était également membre du secrétariat de la Fédération anarchiste ibérique (FAI).

Il appartint ensuite, dès sa formation en 1980à Toulouse, à l’Amicale Duruti qui regroupait les anciens miliciens de la Colonne et publia le Boletin Amicale 26e Division (1981-2000, 100 numéros). Juan Planas est mort fin 1999 ou début 2000.