Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PLAN, Antoine, François

Né le 12 décembre 1853 à Robiac (Gard) — mort en juillet 1889 — Mineur ; monteur en charpente métallique — Paris — Le Creusot (Saône-et-Loire) — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Montpellier (Hérault) — Nîmes & Bessèges (Gard)
Article mis en ligne le 23 janvier 2009
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Militant anarchiste gardois dans les années 1880, Antoine Plan, fils de mineurs, que la police décrivait comme « intelligent et actif » avait été blessé lors d’un éboulement à la mine de Trelys en 1878 ; indemnisé par la compagnie minière, il était monté à Paris où, au début des années 1880, il résidait 19 rue de la Goutte d’or. Il exerçait comme monteur en charpente en fer et fut employé par divers entrepreneirs de 1882 à 1884. En septembre 1884 il était au Creusot, puis il travailla à Marseille, Montpellier et Nîmes, où, dans chacune de ces villes, il avait propagé les idées libertaires. Á partir du mois d’août 1886, il était atteint d’une affection cancéreuse et fut soigné dans les hôpitaux de Montpellier, Nîmes, Marseille et Lyon. La police signala toutefois sa présence à Bessègues en mars 1887, lors d’un mouvement de grève. Au printemps 1888, venant de Lyon où il avait résidé chez le compagnon Chaumat puis à l’Hôtel Dieu, il était revenu à Bessèges où “quoique gravement malade, il sortait journellement de l’hôpital” fréquentant de préférence les anarchistes et était mis sous surveillance particulière pour le cas où il ferait de l’agitation. Antoine Plan est décédé d’un cancer à l’hôpital de Bessèges en juillet 1889.