Militant d’origine argentine, Hugo Cores Pérez était membre à Montevideo de la Fédération Anarchiste Uruguayenne (FAU) depuis 1956 et membre de la rédaction de Lucha libertaria dont le responsable était Gerardo Gatti. En 1969 il avait été nommé président de l’association des employés de banque de l’Uruguay où il avait appuyé la création d’une centrale unique des travailleurs. En 1964 cette centrale, la Confédération Nationale du Travail (CNT) était créée et il en fut ensuite élu vice président de 1969 à 1971. Il fut ensuite l’un des des animateurs de la Résistencia Obrero Estudiantil (ROE), organisme large créé par la FAU pour lutter contre la dictature. A partir du 27 juin 1973 il participait à la grève générale contre le coup d’État militaire et il était interné au camp de concentration situé au kilomètre 13 de la route de Maldonado.
Puis il parvenait à passer en Argentine avec d’autres militants de la FAU et de la ROE. Il y fondait alors le Partido por la Victoria del Pueblo (PVP). Le 14 avril 1975 il était enlevé à Buenos Aires par les forces armées argentines et torturé. Après neuf mois passés à la prison de Sierra Chica, il était expulsé d’Argentine et parvenait ensuite à s’exiler en France où il allait passer plusieurs années, tout en continuant à lutter contre la dictature uruguayenne. En 1978 il s’installait au Brésil à San Pablo où il continuait sa lutte contre la dictature uruguayenne.
Fin 1983 il retrournait en Argentine, puis fin 1984, en Uruguay où en 1989 il se faisait élire député. Hugo Cores, qui était le secrétaire général du PVP, est mort à Montevideo le 6 décembre 2006 et a été enterré de Buceo (Montevideo).