En 1885, François Courtois que la police qualifiait « d’ivrogne et violent, socialiste révolutionnaire », était fiché comme un membre actif du groupe La Défense des travailleurs à Reims. De 1886 à 1887 il résida à Roubaix avant de revenir à Reims où il figurait sur la liste des anarchistes de Reims établie le 29 mars 1892 par le préfet. A cette époque il était qualifié de « dangereux ». Comme tous les militants de Reims, son domicile, Impasse Charlier, fit l’objet d’une perquisition qui se révéla infructueuse. En février 1894, comme tous les autres compagnons de Reims il avait été l’objet d’une nouvelle perquisition, était toujours qualifié de « dangereux » et figurait sur une liste d’anarchistes ayant “des habitudes de déplacement”. En octobre 1894, son domicile, qui servait parfois de lieu de réunion au groupe local, avait été l’objet d’une demande de perquisition. En 1895-1896, il était notamment lié au compagnon Claeys avec lequel il faisait les vendanges. Il figurait toujours en 1901 sur la liste des anarchistes de Reims. Il demeurait semble-t-il en 1906 rue Ceres.
COURTOIS, François, Joseph, Benoit
Né vers 1856 à Beaumont (Nord)- Tisseur ; marchand de quatre saisons — Reims (Marne)