Employé au siège parisien de la Société des mines de Carmaux depuis novembre 1890, Edouard Marlot dit Charvet, fils naturel de Louise Marlot, menacé de licenciement avait écrit une lettre, non signée, au directeur (en février 1894) et au président (en mars) de ce siège parisien, qui lui valut d’être condamné le 16 mai à 6 mois de prison pour "menaces de mort". Il fut alors inscrit sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue de « surveillance aux frontières ».
Dans l’une de ces lettres, il avait écrit : Retenez bien ceci : c’est que, lorsqu’un patron renvoie un employé moins bête que lui, la première chose à faire est de le payer, car si l’on se vautre aux pieds des cochons de bourgeois, c’est pour pouvoir vivre sans tuer ni voler. Mais du moment qu’on ne travaille que pour crever de faim, il ne reste plus qu’à gagner sa vie à main armée à crever des bourgeois qui encaissent de l’or et ne payent rien. L’anarchie a le droit d’exister. Vive l’anarchie ! A mort les bourgeois qui encaissent 90 francs par an pour des actions de 500 francs pendant que ceux qui les gagnent crèvent de faim ! ».

Dans certaines sources il est prénommé Edmond et ne doit pas être confondu avec l’ouvrier tisseur Edouard Joseph Marlo