C’est au lendemain de la Première guerre mondiale où il avait été mobilisé et avait commencé à s’intéresser à la politique, que Giovanni avait adhéré vers 1920 au mouvement anarchiste à Padoue. Pendant son service militaire il avait assisté à une mutinerie de soldats et à un discours que leur avait tenu Malatesta déguisé en carabinier.

Sa participation à de nombreuses actions contre les fascistes allait lui valoir de nombreuses condamnations et de passer près de 16 ans en prison entre 1919 et 1944.

Libéré de la prison de massa en juin 1944, il s’intégrait immédiatement à la Résistance dans la brigade partisane Elio Wockievic puis dans la Brigade Garibaldi et participait à de nombreux combats pour la libération de Carrare, puis de Sarzana et La Spezia.

Dans l’immédiate après guerre, il fut accusé avec 4 autres compagnons — dont Belgrado Pedrini — d’avoir exécuté l’ancien secrétaire fasciste de Santo Stefano di Magra — ce qu’il nia toujours — et fut condamné à 20 ans de prison, puis en appel à la prison à vie. Parallèlement et pour faits de Résistance il était proposé à diverses décorations militaires qu’il n’avait pas sollicité en raison de son idéal.

Libéré en mai 1968 par une grâce après 22 ans passé en prison, il retournait à Carrare et fondait en 1975 avec entre autres G. Fiaschi Belgrado Pertin et Sergio Ravenna le Cerle culturel anarchiste, puis en 1978 avecc notamment Pedrini, Giovanni Zaca et Sergio Ravenna le cercle anarchiste Bruno Filippi.

Giovanni Mariga est décédé à Carrare le 16 novembre 1979 lors d’un accident de la route. Il a été enterré au cimetière de Turigliano avec une stèle rappelant sa participation à la Résistance.