Fin 1901, à l’occasion de la grève générale des mineurs, après avoir édité un manifeste incitant des soldats à « mettre crosse en l’air » plutôt que de tirer sur les grévistes, Vernet avait été condamné à Lyon en juin 1902 à 6 mois de prison pour « propagande antimilitariste ».
En février 1903, Vernet, qui était alors marié et père d’un enfant, était une nouvelle fois arrêté et emprisonné. Le Libertaire (15 mars 1903) signalait qu’il subissait sa peina en cellule et que les gardiens refusaient de lui donner du papier blanc pour qu’il « puisse employer sa solitude à dessiner ». A l’expiration de sa peine, il avait du subir un mois supplémentaire de contrainte par corps pour les frais du procès.
Il y a peut être identité avec Vernet qui, en 1897, militait à Rive-de-Gier et était en contact avec Le Père peinard.
Il pourrait ’agir aussi de Louis Vernet qui en 1907 était l’animateur du milieu libre dit de La Rize.