Fin avril 1922, André Taulelle, militant d’Alès (Gard), montait à Paris pour y participer à la manifestation du 1er Mai organisée par l’union des syndicats unitaires au Pré-Saint-Gervais. Le 30 avril, alors que des policiers matraquaient des femmes et des enfants à Saint-Ouen, il tirait sur les policiers et en blessait deux. Arrêté il fut passé à tabac à u point tel qu’il entra à la prison d la Santé sur une civière. Bien que non syndiqué il fut adopté par la Commission administrative provisoire de la CGTU dont il accepta l’aide avant de se rétracter suite à des pressions policières exercées sur sa famille. Taullèle fut condamné à 10 ans de réclusion
En 1924 Le Libertaire lança une campagne en sa faveur. Il était alors détenu à la Maison de force de Melun. Au printemps 1926, L’Insurgé de Colomer, qui signalait qu’il « se mourait lentement en centrale », relayait la campagne.
En juillet 1927, il était toujours détenu à la centrale de Melun au mitard « malade, crachant le sang et privé de soins » (cf. Le Libertaire, 15 juillet 1927).
TAULLELE, André
Alès (Gard)