C’est en 1925 que Joséphine Coueille avait rencontré André Prévotel qu’elle allait épouser et seconder dans sa propagande anarchiste toute sa vie. En 1935, elle fut également arrêtée dans l’affaire des « stérilisés de Bordeaux » avec son compagnon, Aristide Lapeyre et Louis Harel. Incarcérée pendant douze jours au Fort du Hâ, elle bénéficia finalement d’un non-lieu. Employée des postes, Andrée Prévotel militait à à la CGTSR.
En 1939, elle fut emprisonnée 50 jours à la prison cellulaire de Tours (Indre) pour « propos défaitistes et incitations de militaires à la désobéissance » et fut libérée suite à l’intervention de la Ligue des Droits de l’Homme…
Après la Seconde Guerre mondiale, elle fit l’une des animatrices de la Solidarité internationale antifasciste (SIA), adhéra à la Fédération anarchiste et fut reçue à la loge maçonnique Ordre et Progrès de Bordeaux (Droit humain). Après la scission en 1947 de la CGT, elle fut quelques mois la secrétaire de l’union locale Force ouvrière de Langon. Elle était également membre de la Libre pensée.
Andrée Prévotel est décédée le 15 mars 1995 à Sainte-Croix-du Mont (Gironde).