A l’âge de douze ans, José Garcia avait quitté Mazarron (Murcie) où il travaillait déjà à la mine, transportant sur ses épaules le minerai de plomb, pour aller à Barcelone. Ouvrier docker sur le quai du charbon, il adhérait très vite à la CNT.
Exilé en France lors de la Retirada, il travaillait en 1941 comme mineur sur le chantier du barrage de Laroquebrou (Cantal) et faisait partie du noyau clandestin de la CNT. Le 6 juin 1943 il participait au plenum clandestin de Mauriac, le premier vraiment représentatif de l’organisation clandestine de l’exil, où allait être désigné un Comité de relations basé au barrage de l’Aigle — où allait se constituer un maquis entièrement cénétiste (voir Juan Montoliu del Campo) — et dont étaient nommés responsables José German Gonzalez, Assens et José Berruezo Silvente. A la Libération il était nommé vice secrétaire de la Commission départementale du Cantal de la CNT en exil. Installé à Aurillac, il allait être pendant plus de vingt ans le secrétaire de la fédération locale d’Aurillac. José Garcia est décédé en novembre 1974.
Sa compagne, Dolores Garrigo Tudela, née à Mazarron le 18 juin 1895, fut également militante en Esoagne et en Auvergne. Victime au début des années 1960 d’une paralysie partielle, elle était décédée à Aurillac le 7 mai 1967.