Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936 Florencio Garcia Berzuela avait rejoint avec son frère Jesus, la milice CNT de Castellbell y Vilar (Barcelone). Il avait été intégré en septembre à la Colonne Tierra y Libertad. Après la militarisation de la Colonne devenue 153e Brigade Mixte, il fut nommé sergent de lacompania de Ametralladoras 1er Milica 1815 CNT de Castelbel y Vilar (Barcelone). Son frère Jesus était également sergent de la Brigade.
Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné dans divers camps dont celui du Barcares et d’Argelès avant d’être enrôlé dans la 38e Compagnie de travailleurs étrangers (CTE). Lors de la déclaration de guerre il était au camp d’Argelès et s’était enrôlé (ou fut affecté) à la 11e Compagnie du 22e Régiment de marche de volontaires étrangers (RMVE). Lors de la percée allemande, il fut fait prisonnier le 14 juin 1940 à Péronne (Somme) et fut interné au Stalag XII D à Trèves d’où le 11 juillet 1940 il avait été transféré au Stalag VII A, près de Moosburg dans le sud de la Bavière. Le 5 aout 1940 il parvenait à s’évader avant d’être repris et déporté le 14 août au camp de concentration de Mauthausen (matricule 3544) où il parviendra à survivre jusqu’à la libération du camp le 5 mai 1945.
Rapatrié en France il résida d’abord à Toulouse, 84 Avenue du Muret, où il fut démobilisé le 27 juillet 1945. En juillet 1947 il quittait Toulouse pour monter en région parisienne où il était enregistré dans les fichiers de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides).
En 1949 le compagnon Paulino Dieste Ara, évadé d’Espagne et secrétaire à la propagande de la FL-CNT de Combs la Ville, avait été le témoin de son mariage.
Florencio Garcia Berzuela, qui était vraisemblablement membre de la FEDIP (Fédération espagnole des déportés et internés politiques) et qui demeurait rue des Brandons à Combs-la-Ville, est décédé le 19 juillet 1965 et a été inhumé au cimetière de Pantin.