Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BRUN, Adèle, Angèle

Née le 11 février 1869 (ou 1879 ?) à Turin (Piémont) - Lingère – Lyon (Rhône) – Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 25 avril 2025
dernière modification le 9 mai 2025

par Françoise Fontanelli Morel, R.D.

Fille de Joseph Brun et de Marie Deschane, Adèle Brun aurait été la maîtresse d’Auguste François, militant anarchiste et la concubine de Pasquale Parella, cordonnier. Recensée pour la première fois par la police en 1894 à Marseille, elle fut arrêtée le 28 juillet 1894 pour avoir fait l’apologie du crime du président de la République Sadi Carnot. Elle sortit de prison le 11 août 1894. Elle déclarait alors ne pas professer d’idées anarchistes et avoir fait l’objet d’une dénonciation malveillante de la part d’Auguste Laval, cordonnier au 66, rue Bernard du Bois (1er arr).

En provenance de Lyon, durant son séjour à Marseille, elle demeura 1 A, rue Sylvabelle (6e arr) et 29, rue des Dominicaines (1e arr). D’après le propriétaire, elle ne n’aurait pas payé et lui aurait donné en guise de loyer des coups.

Elle sera rayée le 1er décembre 1896 du fichier de la Sûreté Générale.