
Enseignante depuis 1917 à Pigüé, Herminia Brumana y édita le périodique Pigüé (1917-1918). A partir de 1920 elle collabora à de nombreuses revues littéraires dont Caras y Caretas, La Novela Elegante et Nosotros, à divers organes socialistes dont Bases, Hoy, La Vanguardia et Vida Femenina, mais surtout à de nombreux titres de la presse libertaire dont Insurrexit, La Protesta, Nuestra Tribuna, Nervio,Bandera Roja, Antorcha dont elle était membre de la rédaction, Quasimodo, Justicia et Reconstruir.
En 1921 elle avait épousé l’écrivain socialiste Juan Antonio Solari dont elle aura un fil unique.
Comme ses mentors féministes Ana María Mozzoni y Belén de Sárraga, Herminia Brumana a évolué entre le socialisme et l’anarchisme soutenant la confluence des idées des deux mouvements dans la même perspective humaniste.
Entre 1931 et 1942 elle fit parie de la Commission des prisonniers de Bragado dans la lutte contre l’emprisonnement injuste des travailleurs anarchistes Vuotto, Mainini et Reclus, lourdement condamnés pour une attaque dont ils étaient innocents.
Herminia Brumana qui avait aussi écrit dans les revues El Hogar, Mundo Argentino, La Novela Semanal, La Nación et Estampa et dont les travaux ont toujours été appréciés et loués dans les milieux libertaires, est décédée le 9 janvier 1954 à Buenos Aires.
Œuvre : - - Palabritas (1918) ; - Cabezas de mujeres (1923) ; - Mosaico.(1929) ;. - Tizas de colores. BA : Rosso, 1931. [BN]. - La grúa. BA : Rosso, 1931. [CeDInCI]. - Cartas a las mujeres argentinas (1936) ; - Nuestro hombre (1939) ; - Me llamo niebla (1946) ; - A Buenos Aires le falta una calle (1946/1953) ; - Obras completas (1958) ;. - Esclava en el día de la libertad 1974).