Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ESCAT, Georges

Mort en 1915 — Fabricant de balais, ; garçon de ferme ; maçon — Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) — Paris
Article mis en ligne le 8 mai 2024
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

D’abord boulangiste, puis guesdiste, Georges Escat, enfant de l’Assistance publique, était devenu anarchiste au début des années 1890, suite à des conférences tenues par Liard Courtois à Villeneuve-sur-Lot. Il était alors membre d’un groupe embryonnaire dont faisaient également partie Jean Guérin et François Rabasse. En 1892, impliqué semble-t-il dans une affaire de mœurs — il était l’amant de la femme d’un coiffeur qui le recherchait pour se venger — il avait quitté furtivement la localité. Monté à Paris il fut marchand de charbon dans le quartier de la Place Maubert (Ve arr.) mais était redevenu socialiste et était membre de la Chevaleie du Travail (pour son parcours ultérieur voir sa notice dans le Maitron)


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