Fils du cénétiste Manuel Escorza qui avait été délégué au congrès de 1910, Manuel Escoza del Val était resté paralysé des jambes suite à une poliomyélite infantile et devait se déplacer avec l’aide de béquilles. Il fut rapidement un actif militant des Jeunesses libertaires (il sera membre du Comité péninsulaire de la FIJL) et de l’Athénée Faros. Il sera le responsable de Tierra y Libertad et de la revue Tiempos Nuevos.
Après le coup d’État franquiste de Juillet 1936, il fut chargé de la Commission d’investigation (police) qui arrêta et fit condamné à mort plusieurs agents franquistes ou nationalistes.
Le 22 octobre 1936, au nom du Comité régional catalan, il avait été le signataire du pacte d’union UGT-PSUC-CNT — FAI. En 1938 il avait été le représentant de la FAI en janvier 1937 et mai 1938 lors des réunions des Comités nationaux de la FAI- FIJL et CNT.
Passé en France lors de la Retirada, il figurait dès le 9 février 1939 sur une liste d’anarchistes espagnols qu étaient recherchés. La police pensait alors qu’il pouvait se trouver à Perpignan ou à Toulouse. Il parvint ultérieurement à s’embarquer pour le Chili où il allait travailler comme correcteur aux journaux La Estrella, La Nación et El Mercurio.
Il est décédé à Valparaiso en 1968.