Marcel Faudry dit Émile, qui habitait le 18e arrondissement à Paris, participa au IIe congrès de la CGTU tenu à Bourges en novembre 1923.
Membre de la commission exécutive de la Fédération unitaire du Bâtiment, il suivit la majorité fédérale qui rompit avec la CGTU. En 1925, il fut élu membre de la commission exécutive de la Fédération du Bâtiment qui opta pour « l’autonomie provisoire ».
L’année suivante, il était membre de la commission exécutive de la 13e région fédérale du Syndicat Unique du Bâtiment qui regroupait les syndicats de Drancy, Le Bourget et Bobigny Il y représentait le syndicat des briquetiers et fumistes. Responsable du Comité d’Entraide il était secrétaire du « comité d’émigration » du syndicat unique du Bâtiment de la Seine et s’occupait plus particulièrement des militants exilés de l’Union Syndicale Italienne (USI). Ce comité d’émigration, qui avait son siège à la Bourse du travail rue du Château d’eau, avait été mis en place par l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) et avait reçu l’adhésion de la CNT (Espagne), de la CGT (Portugal), de l’USI (Italie), du Centre anarcho-syndicaliste polonais, de l’Union Fédérative des syndicats autonomes (France), du SUB de la Seine et de la Fédération Nationale des Travailleurs du bâtiment (France). Faudry collaborait également à l’organe de l’AIT puis de la CGTSR, La Voix du Travail (Paris, 15 numéros d’août 1926 à octobre 1927) dont le gérant était Pierre Besnard et l’administrateur A. Guigui.
Marcel Faudry est décédé le 22 mars 1963 à Paris 13e arr.