Raymond Fauchois, qui habitait 13 avenue Auguste Perret à Sarcelles était en 1949 le responsable de la Fédération des Travailleurs du Rail (FTR) de Paris-Nord. Lors du congrès extraordinaire de la FTR tenu le 7 mai 1950 au local du 24 rue Sainte-Marthe, il fut nommé secrétaire général du bureau fédéral aux cotés de D. Bastien (secrétaire à la propagande), R. Glunk (secrétaire juridique), R. Lavigne (trésorier) et A. Roux (trésorier adjoint).
Il allait exercer de nombreuses responsabilités au sein de la CNTF dont il allait être le secrétaire de 1950 à 1965. Il avait été également nommé secrétaire de l’AIT, poste qu’il exercera jusqu’en 1958 où, au Xe congrès tenu à Toulouse, il était remplacé par le militant espagnol Germinal Esgleas. A partir d’août 1954 (n°4) il remplaçait Renée Lamberet comme administrateur du Bulletin de l’AIT (Paris au moins 50 numéros entre septembre 1953 et 1956), poste qu’il occupera jusqu’en 1956. Il collaborait également au bulletin SIA (Toulouse, au moins 9 numéros de janvier 1955 à 1959) organe de la Solidarité Internationale Antifasciste. En 1959 il était le gérant de Nervio (Paris, 1958-1960, 19 numéros), organe de la régionale d’Andalousie et Estrémadure de la CNT en exil dont le directeur était Francisco Olaya Morales
Entre septembre 1961 et janvier 1964, il partageait avec sa compagne Tersida Vergnolles la rédaction et l’administration du Combat syndicaliste.
Raymond Fauchois qui avait participé à la plupart des congrès de la CNTF dont il avait été également le délégué aux congrès de l’AIT, abandonnait toutes ses responsabilités en 1964 pour raisons de santé. Raymond Fauchois est décédé à Sarcelles le 17 novembre 1973.