Militant depuis 1921 à la CNT, Manuel Prieto Hernandez avait été arrêté à Tenerife lors du coup d’État franquiste de juillet 1936. Incarcéré au pénitencier de Rio de Oro, il parvenait, 6 mois plus tard, à s’évader et à gagner la France d’où il retournait participer à la lutte en Catalogne.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp d’Argelès puis enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers pour aller travailler aux fortifications de la ligne Maginot. Lors de la percée allemande du printemps 1940 et de l’exode, il parvint à se réfugier à Saint-Martin de Hyeres, près de Grenoble, où, pendant la guerre il allait travailler dans une ferme.

Après la Libération il milita à la CNT de Grenoble et en 1948 parvint à ramener par Andorre sa famille restée en Espagne.

Manuel Prieto Hernandez est décédé fin 1985 peu de temps avant son 85e anniversaire.