Libero Dall’Olio avait participé après guerre à plusieurs congrès de la FAI et notamment celui de 1949 à Livourne où, aux cotés de Meschi, Sacconi, Grassini, Caviglia, Gervasio, Sassi et Bianconi entre autres, il s’était fait l’avocat de la reconstruction de L’Union syndicale italienne (USI) mais où la majorité des congressistes avaient choisi plutôt de renforcer le mouvement spécifique. Toutefois en 1950, suite à des scissions dans le mouvement syndical italien et lors d’un important mouvement de luttes ouvrières et de licenciements massifs, il participait avec d’autres compagnons à la refondation de l’USI lors d’un congrès tenu à Carrare en novembre 1950 et où il fit nommé au secrétariat provisoire. Il fut à l’initiative de la publication de son organe Lotta di classse et de divers bulletins syndicaux dans la période 1950-1970 et l’un un des animateurs de l’USI à Gênes.
Au début des années 1960, il était aussi le responsable pour l’Italie des souscriptions au journal Tierra y libertad de Mexico.
Libero Dall’Olio est mort en février ou mars 1985 à Gênes.