Ezio Daddi avait été emprisonné en Italie – dont 110 jours au pain et à l’eau – pour « apologie du crime de Bresci » avant de retrouver la liberté et de quitter Rome pour aller vers octobre 1901 à Nice où sa compagne Faustine donnait naissance à sa petite fille Aurore. Il était resté en relations épistolaires avec le compagnon Pio Spadea à Rome. A Nice il était également en contact journalier avec le compagnon Philippe Mancini peintre.
Le 30 juin 1902 il avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion de France après avoir été arrêté le 22 juin ; lors de son arrestation et de sa conduite au commissariat, il avait déchiré puis avait tenté d’avaler ue lettre où était fait l’apologie de la propagande par le fait (Ravachol, Bresci, Vaillant, Caserio…) et avait tenté de s’échapper. Écroué 48h à la maison d’arrêt de Nice pour « rébellion à agent », il fut ensuite expulsé et transféré à Vintimille.