Tenancier d’un café à Bruxelles, Eugène Verpoest, avait adhéré au groupe de Bruxelles vers 1885 et avait été fiché comme « anarchiste très dangereux ». C’est dans sa chambre, rue Notre Seigneur, que, selon la police, se déroulait parfois des réunions et servait de bureau de rédaction au journal Ni Dieu Ni Maître. Le 5 juillet 1885, en son abscence, la police fracturait la porte de son domicile, saisissait journaux, timbres-postes, livres et le timbre du groupe La Liberté et montait une souricière dns laquelle furent arrêtés quatorze compagbons tous relâchés au bout de quelques heures à l’exception de Montant et de Furet.
Il était sans doute l’animateur du groupe flamand De Vlaamsche Opstandelingen. Le 15 juillet 1885 il fut condamné par contumace par le tribunal dre police pour avoir hébergé des étrangers en séjour illégal. En appel il subit une majoration de peine (1 mois de prison et 100 francs d’amende) pour « injure au tribunal ». A l’automne 1885 il avait été condamné à un mois de prison pour avaoi hébergé les compagnons français Montant et Furet résidant en Belgique sous de fausses identités. En appel la peine fut confirmée et accompagnée d’une amende suppémentaire de 10 francs.
Il fut impliqué en 1886 dans un soi disant « complot anarchiste » et fut soupçonné de détention de matières explosives. Il demeurait alors 35 rue Notre-Seigneu et participait aux réunions du groupe de Bruxelles animé notamment par les frères Wysmans, Govaerts et Stuyck.
En 1887 il était allé s’installer à Molenbek où il aurait cessé d’avoir des activités politiques.