Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ESCRIBANO SAURA, José “PEPITO

Né à Rosas le 5 octobre 1918 — mort dans la nuit du 1er au 2 août 2017 — Chauffeur — CNT — Catalogne — Haute-Savoie
Article mis en ligne le 14 août 2017
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
José Escribano Saura

Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, José Escribano Saura était membre de la CNT et s’enrôla dans la Colonne Durruti. Après la militarisation il appartint à la 120e Brigade de la 26e Division (Durruti) où il était le chauffeur d’un camion chenillé avec lequel il passa en France lors de la Retirada. Il fut interné au camp du Vernet, puis, grâce à un parent trouva un emploi de chauffeur de poids lourds dans la région de Port-Vendre. Fiancé à Josefina Zaporta Gil, il la rejoignit ensuite en Haute-Savoie où pendant l’occupation il continua de travailler comme chauffeur et participa notamment au ravitaillement du maquis. Le 15 mai 1944 il s’intégra au maquis, dans le 1er bataillon de la compagnie 93-44 des Francs tireurs et partisans (FTP) avec le grade de sergent. Lors des combats pour la Libération, il fut blessé au genou lors de l’attaque de la prison d’Annecy.

José Escribano Saura, qui avait été décoré pour son action dans la Résistance au monument dédié aux guérilleros à Prayols (Ariège), est décédé dans la nuit du 1er au 2 août 2017 à Palaja (Aude).

Il pourrait s’agir de J. Escribano qui, le 3 octobre 1948, avait été nommé secrétaire à la coordination de la FL-CNT du Barrage de Tignes (Savoie) aux cotés de E. Pascualena (secrétaire), L. Manobens (juridique), A. Perez (trésorier) et Recio Garcia (propagande).