Marius Jules Verpillat était l’un des principaux membres du groupe antimilitariste fondé à Saint-Claude en 1905 par le compagnon Louis Baudry. Il avait également fréquenté les réunions de l’université ouvrière. Au début des années 1910 il était très lié à Fernand Regad, hébergeait souvent les compagnons de passage et était le dépositaire de divers journaux dont La Guerre sociale, Les temps nouveaux et L’Anarchie.
Le 19 octobre 1910, lors de la grève des cheminots, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi un « nombre considérable de placards, journaux et brochures révolutionnaires ». La police le qualifiait de « sujet intelligent et assez cultivé, ne paraissant pas être partisan de l’action directe, mais dangereux ».