Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

COUREAU, Jean “CASERIO”

Né le 25 décembre 1875 à Cussy en Morvan (Saône-et-Loire) — Journalier ; marchand de quatre saisons — Cussy (Saône-et-Loire) — Beaune (Côte-d’Or) — Paris
Article mis en ligne le 2 décembre 2015
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Journalier à Autun, Jean Courreau dit Caserio, avait été condamné en 1893 à 2 mois de prison pour « vol », puis à Lyon en mai 1894 à 6 jours de prison pour « outrages à agents ». Le 13 août suivant il fut arrêté à Autun en état d’ivresse après avoir crié à plusieurs reprises « Vive l’anarchie » et une perquisition à son domicile aboutit à la saisie d’un cadre avec le portrait de Caserio. Condamné à 6 mois de prison pour « rébellion à agents », la peine fut ramenée en appel à 3 mois.

Fin mai 1896 il était parti avec sa compagne pour Beaune (Côte-d’Or) où il allait subvenir comme marchand des quatre saisons. Il était ensuite recherché pour « abus de confiance » et était signalé en septembre 1896 comme ayant disparu de Beaune et étant probablement à Lille (Nord). Après avoir été arrêté en janvier 1897 à Autun et transféré à Beaune, il était condamné le 17 juin 1897à 13 mois de prison. Puis il fut incorporé au 5e Bataillon d’infanterie légère d’Afrique dont en mars 1898 — après une interruption de service de 2 mois et 20 jours pour purger la fin de sa peine — il désertait. Le 15 juin 1898 il était condamné à 2 ans de prison pour « escroquerie » et à l’issu de sa peine était réincorporé en mai 1900 au 4e Bataillon d’Afrique et était amnistié du fait de désertion.

Libéré en mai 1901 il revenait à Autun, reprenait son métier de marchand de quatre saisons et épousait sa compagne Marguerite Beaufils avec laquelle il disparaissait d’Autun en septembre 1906 et allait s’installer à Paris où il demeura 7 rue Pierre Lescot puis, semble-t-il, 23 rue du Chemin Vert et travailla pour les Halles centrales comme marchand de marée en gros.

Le 9 décembre 1913 il fut condamné à Paris à 200 francs d’amende pour « port d’arme ».

A l’été 1923 il était l’objet d’un avis de recherche après avoir disparu de la région parisienne.


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