Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ESTIVILL GRAU, Blas

Né à La Torre del Español (Tarragone) vers 1896 — mort le 5 janvier 1980 — Ouvrier agricole — MLE — CNT — Tarragone (Catalogne) — Orléans (Loiret) — Venissieux (Rhône) — Montréal (Québec)
Article mis en ligne le 4 février 2015
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Actif militant de la CNT de la comarcale de Tarragone, Blas Estivill Grau avait été lors de la révolution l’un des fondateurs de la Collectivité locale. Suite à l’offensive des troupes staliniennes contre les collectivités et à l’arrestation de la plupart des responsables de la CNT, il était parvenu à s’enfuir et s’était réfugié à la collectivité de la Veguda.

Passé en France avec sa compagne et leurs enfants lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis, sans doute enrôlé dans les Compagnies de travailleurs étrangers. Après la Libération il fut ouvrier agricole à Guillons (Yonne) et Orléans (Loiret) puis plus tard à Venissieux (Rhône) où il fut membre des diverses Fédérations locales de la CNT. Puis, avec plusieurs de ses enfants, il émigra au Canada où il s’installa à Montreal.

Blas Estivill Grau, qui vu son grand âge, avait cessé de militer depuis plusieurs années tout en restant fidèle à ses idéaux libertaires, est décédé à Montreal le 5 janvier 1980. Blas Estivill était le beau-père du compagnon F. Rebordosa.


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