Militant du syndicat CNT des arts graphiques de Barcelone, Luis Verde Madriles avait été blessé en 1935 par la police de deux balles dans le ventre. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’était enrôlé comme milicien. Grièvement blessé à Sastago, il fut renvoyé à l’arrière où il occupa un poste de responsabilité à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) de Barcelone.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps et, pendant l’Occupation, fut déporté en Allemagne.
Après la Libération il travailla sur divers chantiers de construction de barrages et s’installa à Foix où il milita à la FL-CNT jusqu’à son décès 28 avril 1962., 3 mois après le décès de sa compagne et laissant 2 jeunes enfants de 9 et 11 ans.