Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

COURTOIS, André

Né le 2 juillet 1836 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) — Cordonnier — Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 1er février 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Bien qu’il l’ait contesté à l’audience, lors du procès dit Procès des 66 qui s’ouvrit à Lyon, le 8 janvier 1883, devant le tribunal correctionnel, André Courtois, cordonnier, 23, rue de Flesselles, à Lyon (Rhône). avait été nommé, le 29 octobre 1882, trésorier de la fédération de la région de l’Est, connue sous le nom de Fédération révolutionnaire, qui groupa, à partir de mars 1881, la plupart des anarchistes de la région de l’Est. Il était marié et père de trois enfants.

Il fut arrêté le 19 novembre 1882, ainsi que de nombreux militants de la Fédération révolutionnaire, à la suite des violentes manifestations des mineurs de Montceau-les-Mines d’août 1882 et des attentats à la bombe perpétrés à Lyon en octobre 1882 (voir Cyvoct). Lors de la perquisition à son domicile, la police avait saisi divers documents concernant les associations de grévistes et un exemplaire du Droit Social.

Selon l’importance des charges retenues contre eux, les prévenus avaient été classés en deux catégories (voir Bordat). Courtois, prévenu de la seconde catégorie, fut condamné, le 19 janvier 1883, à un an de prison, 100 f d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civils.


Dans la même rubrique

COVINHES, Auguste

le 11 septembre 2024
par R.D.

COTSIOPOULOS, Jorge

le 6 septembre 2024
par R.D.

COTIELO DIAZ, Antonio

le 6 septembre 2024
par R.D.

CORTES, Mariano « ALTAÏR »

le 21 août 2024
par R.D.

CORTES, Francisco

le 21 août 2024
par R.D.