Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AUZEAC, Esperanza [Nadezhda]

Née en Moldavie en 1919 — morte en Bolivie en 20 ?? — Ouvrière — Montevideo (Uruguay) — Bolivie
Article mis en ligne le 11 janvier 2014
dernière modification le 7 août 2024

par ps

Esperanza Auzeac, dont le véritable prénom était Nadezhda, était la fille d’un fonctionnaire français basé en Russie et qui après la révolution avait émigré et gagné l’Uruguay.
Dès l’âhe de 15 ans elle avait commencé à travailler aux entrepôts frigorifiques de Montevideo où elle avait participé à la fondation du syndicat de la viande et où au milieu des années 1930, elle se lia d’amitié avec la jeune camarade Debora Cespedes, compagne de Beto Gallegos amitié qui dura jusqu’à la mort d’Esperanza. Esperanza Auzeac avait organisé avec Debora Cespedes une Société ouvrière de résistance qui valut aux deux jeunes filles d’être licenciées de l’entrepôt.
Ele était membre de l’Ateneo libre del Cero, puis à partir des années 1980 fut membre du Grupo de estudios y acción libertaria (GEAL).
Depuis 1916 elle était la compagne de Santiago Rodriguez militant du syndicat des coupeurs de cannes et dont elle eut un fils, Boris.

En 2001 lors d’un entrevue avec Kees Rodenburg de l’Institut international d’histoire sociale d’Amsterdam, elle évoqua sa rencontre avec Simon Radowitzky après sa libération du pénitencier d’Ushuaia en 1931 (IIHS)

Esperanza Auzeac est décédée en Bolivie où elle s’était retirée


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