Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AZNAR SOLANAS, Joaquin “El NEGRO” ; “El CHAVAL”

Né le 29 octobre 1904 à Saragosse — fusillé le 25 septembre 1936 — Ouvrier du bâtiment — FAI — Saragosse (Aragon) — Bordeaux (Gironde)
Article mis en ligne le 2 janvier 2014
dernière modification le 26 septembre 2024

par ps
Joaquin Aznar Solanas

Joaquin Aznar Solanas El Negro était un militant très actif du mouvement libertaire à Saragosse.

Membre d’un groupe d’action, il avait participé le 11 juillet 1925, avec Recassens, Castro et I. Casals à un hold-up à Talence (Gironde) dans lequel avait été tué un employé et blessés deux autres. Tous avaient été arrêtés peu après à l’exception de Aznar qui avait fait le guet pendant l’attaque et était parvenu ensuite à disparaître.
Lors du procès tenu à Bordeaux en octobre 1925, Recassens et Castro furent condamnés à mort puis guillotinés le 14 janvier 1926. Aristide Lapeyre, qui avait assisté au procès, en fit un compte rendu dans L’Insurgé (7 novembre 1925).

Retourné en Espagne, à Pampelune, Bilbao puis Madrid, Aznar y fut arrêté à l’été1926 et impliqué dans le complot de la Sanjuanada pour renverser Primo de Rivera. Placé en détention provisoire jusqu’en 1930, il fut ensuite condamné à 23 ans de prison (à mort par contumace par la cour d’assises de Bordeaux selon d’autres sources).

Libéré lors de la proclamation de la république en 1931, il fut cette même année le délégué du syndicat CNT de la construction de Saragosse au congrès de la CNT à Madrid. Arrêté en octobre 1931, il fut condamné à une très lourde peine l’année suivante pour avoir été mêlé au complot de Puente de Vallecas.

Remis en liberté en avril 1934, Aznar, qui était également membre de la Fédération anarchiste ibérique (FAI), s’intégra au Comité national Pro-Presos — dont avec M. Abos il fut l’in des orateurs à un meeting au Ferrol en avril 1935) — et au Comité National de la CNT.

En novembre 1935 il fut une nouvelle fois arrêté avec Uceda, Almazan, Rosillo et Barrios.

Dès les premiers jours du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut arrêté à Saragosse puis put exécuté le 25 septembre suivant.

Oeuvre : — La revolucion del pueblo (Ed. la Protesta, 1932).


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