Gabriel Ayllon (ou Aylon) avait émigré en France où, depuis 1915 il résidait à Tarbes, 60 rue Péré. Selon la police il fréquentait assidûment dans les années 1930 les réunions communistes et anarchistes et « pour ses agissements provocateurs auprès de ses camarades d’atelier avait dût être congédié de son emploi de menuisier ». Il figurait en 1935 sur la liste des anarchistes des Hautes-Pyrénées où il était présenté comme ouvrier « toupilleur… actuellement au chômage » et était l’objet d’une étroite surveillance. Il participait aux réunions du groupe anarchiste tenues rue du cimetière Saint-Jean chez le compagnon Séraphin Martin.
Gabriel Ayllyon est décédé à Tarbes le 9 novembre 1967.