Alphonse Soufflet, qui était le filleul du compagnon Douce, était membre dans les années 1880 du groupe anarchiste Les Résolus de Reims. Selon la police, c’est lui qui, en 1885, avait « piloté dans Reims le compagnon Tortelier » lorsque ce dernier était venu faire une conférence. Il figurait toujours comme « militant » sur la liste des anarchistes de Reims établie en mars 1892 par le Préfet. Ce même mois de mars il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi un appel à l’abstention, un appel aux soldats "à tourner leurs armes contre les oppresseurs", et diverses lettres (de Cabot, Louise Michel, Jean Grave, à Pouget). Début novembre 1893 il avait quitté Reims pour rejoindre sa compagne à Paris.