Jean Baptiste Poly, qualifié de « violent ayant des idées révolutionnaires », qui demeurait 208 rue des Romains, avait été signalé en juin 1890 à Reims pour avoir « excité ses camarades d’atelier à ne pas travailler le 1er mai ». En 1892 il figurait comme « militant » sur la liste d’anarchistes de Reims établie par le préfet, avait été fin novembre l’objet d’une perquisition où la police n’avait saisi que quelques exemplaires de La Révolte et un Almanach du Père Peinard et avait été qualifié de « dangereux » sur l’État des anarchistes de février 1894. Ce même mois de février et comme tous les compagnons de Reims, il avait été l’objet d’une nouvelle perquisition.

Il y a sans doute identité ou parenté avec Poly (voir ce nom) chez qui se réunissaient en 1890 les anarchistes des faubourgs de Laon.

Sur la liste des anarchistes de Reims établie en 1901, il figurait comme « décédé le 17 juin 1900 ».