Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

VASCO, Neno” [MOREIRA DE QUEIROZ DE VASCONCELOS, Gregorio, Nazianzeno dit]

Né à Penafiel (Portugal) en 1878 — mort en septembre 1920 — Avocat ; journaliste ; dramaturge — Portugal — São Paulo (Brésil)
Article mis en ligne le 12 septembre 2012
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Après des études à l’université de Coimbra, Neno Vasco avait rejoint ses parents en 1901 à São Paulo où, au contact de militants italiens et à la lecture des œuvres de Malatesta, il allait renforcer ses convictions libertaires. Dès 1902 il fut en correspondance et collabora aux Temps nouveaux (Paris) de Jean Grave. Il fut le fondateur et directeur de plusieurs journaux anarchistes dont O Amigo do povo (São Paulo, 63 numéros, avril 1902-novembre 1904), la revue mensuelle Aurora (S. Paulo, n°1 le 1er février 1905) et du mensuel, puis hebdomadaire — entre mai 1907 et juin 1908 — A terra livre (San Paulo, au moins 75 numéros du 30 décembre 1905 à 1910) dont la rédaction comprenait également Edgar Leunroth et Manuel Moscoso et était publié par le groupe Terra livre. Il collabora également au journal anticlérical Lanterna.

Auteur de plusieurs pièces à caractère social, il fut également le traducteur de plusieurs chants révolutionnaires dont L’Internationale et 1er mai de Pietro Gori.

Après avoir contracté, comme sa compagne Mercedes Moscoso qui en décédera et deux de ses enfants, la tuberculose, Neno Vasco retourna en 1911 au Portugal où il collabora notamment aux revues anarchistes A Aurora (Porto) et A Sementeira (Lisbonne).

Neno Vasco est décédé à San Romao de Coronado (Portugal) en septembre 1920.

A la fin des années 1970, le compagnon Edgar Rodriguez inaugura à Nova Iguaçu (Rio) un édifice de 27 unités résidentielles portant le nom de Neno Vasco.

Œuvres : — Greve de inquilinos (S. Pailo) ; — Pecado de Simonia (S. Pailo ?) ; — Da porte da Europa, concepçao anarquista do sundicalismo (Portugal).


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