Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

VIEL, Charles, Philippe “Le NIMOIS”

Né le 18 août 1866 — Ouvrier plâtrier — Nïmes (Gard) — Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 12 février 2012
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Au début des années 1890, Charles Viel dit Le Nîmois, militait à Lyon où il avait été arrêté préventivement à la manifestation du 1er mai 1891. Il était également membre du groupe anarchiste de Nîmes.
Comme de nombreux compagnons en France, il avait été arrêté à Nîmes le 27 avril 1892 préventivement à la manifestation du 1er mai. Transféré à Lyon, il avait été écroué et poursuivi pour « association de malfaiteurs » avant d’être relaxé le 7 mai et de retourner immédiatement à Nîmes.IL avait ensuite semble-t-il, été condamné à 6 mois de prison (peine amnistiée en 1893).
Le 1er janvier 1894, lors d’une perquisition, 116 rue Mazenod, au domicile de Mazoyer chez qui il demeurait, la police avait saisi divers journaux et brochures anarchistes. Il fut l’objet d’un mandat de recherches en 1894 après avoir disparu en avril de Lyon (Rhône).

A la fin des années 1890 il habitait 60 rue Richelieu, militait au groupe anarchiste de Nîmes.

En septembre 1897 il fut avec Jean Barrial l’organisateur d’une série de conférences tenues par Henri Dhorr à la salle de la chapelle de l’ancien lycée. En juin 1900 la police signalait qu’il travaillait alors comme ouvrier plâtrier à Saint-Laurent-d’Aigouzes (Gard).
Le 5 septembre 1898, à Nîmes, Charls Viel et quelques autres compagnons dont Victor Guiraud, s’étaient rendus au siège du Journal du Midi qui avait publié un article contre le anarchistes. Dans la confrontation Viel avait giflé le rédacteur puis avait été grièvement blessé dans la bagarre qui s’en était suivi. Poursuivi le 9 novembre suivant il fut condamné à 15 jours de prison et 15 francs d’amende pour « coups et blessures » tandis que Guiraud était condamné à 16 francs d’amende pour “insultes aux force de l’ordre”.

Au début des années 1900, Charles Viel participait aux réunions du Groupe libertaire d’études économiques de la rue Saint-Paul à Nîmes.


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