Jacques Antonin Vila (parfois prénommé à tort Antoine) était le fils de Jean François Vila, négociant en bois, et d’Agnès Horace.
Entre 1881 et 1883, il subit plusieurs condamnations pour différents délits (violation de la police ferroviaire, vol et vagabondage). En 1887, il travaillait comme employé et habitait avec sa mère au numéro 122 de la rue Cuvier à Lyon
Jacques Vila avait été été poursuivi à Grenoble le 21 novembre 1888 aux côtés de Jacques Hyppolyte Villard(maçon de 29 ans) et de François Joachim Accarias (maçon de 23 ans) tous accusés d’avoir cambriolé le 12 juillet précédent le domicile d’une veuve où ils étaient entrés par effraction.
Jacques Vila a été condamné à 8 ans de travaux forcés pour « vols qualifiés ». Envoyé en Guyane, il s’évadait le 31 juillet 1895. De retour à Paris, sous le titre « Les mémoires d’un forçat » il publiait dans le Libertaire (1898) des mémoires peu fiables. Repris le 8 août 1899 il était condamné pour « vols qualifiés et tentatives de vols qualifiés » commis entre mai et octobre 1898, à 20 ans de travaux forcés et renvoyé en Guyane où il allait de nouveau tenter de s’évader. Il fut repris une nouvelle fois. Le 26 mai 1903 il parvenait une nouvelle fois à s’évader mais était repris le 16 juin et décédait 3 jours plus tard le 19 juin, à Saint-Laurent-du-Maroni.