Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RENAUD (ou RENAULT), Émile, Louis

Né vers 1882 — Tailleur d’habits — France — Bruxelles
Article mis en ligne le 23 janvier 2012
dernière modification le 6 août 2024

par R.D.

En 1913 Émile Renaud était membre du groupe Les Réfractaires animé par E. Armand et Jacob. Il participait également en 1912 aux Causeries populaires à l’université populaire du Faubourg Saint-Antoine. Llors de l’une de ces réunions, le 23 mai 1912, suite à un article paru dans Les temps Nouveaux et traitant les indidualistes de L’anarchie de « mouchards », il avait reproché à E. Armand de ne pas être allé avec d’autres compagnons saccager les bureaux des Temps nouveaux et d’être pas assez énergique et pas « un homme d’action »., regrettant que Kilbaltchiche Le Rétif, ne soit « pas là pour s’occuper du journal ». Il défendait alors les “illégalistes” et fréquentait également le local du journal L’Idée libre de Lorulot. A l’issue des réunions il proposait de faire des quêtes en faveur des compagnons arrêtés (Bande à Bonnot). Dans un rapport de police (24 septembre 1912) il était suspecté de servir d’intremédiaire entre certains illégalistes et Lorulot.

En février 1914, Émile Renaud était l’objet d’un avis de recherches en France. Début février 1915, il revenait de Bruxelles (où il était réfugié ???) avec sa femme et son fils âgé de 14 ans pour travailler comme gérant d’une succursale de la maison de confection Perfas tailleur où fut également embauché Mauricius. Le 21 février 1915, il participait à la réunion tenue à l’initiative d’E. Armand chez Bonnery à Montrouge pour y renouer les contacts et discuter de l’attitude face à la guerre. Une vingtaine de compagnons dont H. Zisly, Mauricius et sa compagne, Favier et Georges Gallet y avaient assisté. Il fut peu après arrêté et interné dans un camp dont il fut libéré à l’été 1915 avec une assignation à résidence à La Ferté (La Ferté Alais ?)

Il y a vraisemblablement identité avec Émile Renaud qui, au printemps 1912, participait avec notamment Armand, à des réunions d’un groupe individualiste tenues à la salle Bayersdorffer, 69 rue de l’Hôtel de Ville.


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