Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RIPOLI, Marino

Né à Piombino le 2 novembre 1902 — Ouvrier métallurgiste — Turin — Argentière (Haute-Savoie) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 26 octobre 2011
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Marino Ripoli s’était installé en 1921 à Turin où il trvaillait à la Fiat et militait dans le mouvement anarchiste. En juillet 1929, avec Alberto del Re, Gemisto Vallesi et Armando Bacci, il émigrait clandestinement en France et se fixait à Argenitère où il allait travailler dans une usine d’aluminium.

En août 1930 sa compagne Maria Bardazzi, qui était également anarchiste le rejoignait en France. Le mois suivant il fut accusé par les fascistes d’avoir fourni des cartouches de dynamite au compagnon Raffaello Bientinesi membre du cercle Sacco e Vanzetti de Lyon. Très lié aux compagnons Luiggi Ravenni, Giulio Bacconi, Sante Lombardozzi et Angiolino Giachi, il fut inscrit à cette époque comme « anarchiste dangereux » sur les listes émises par les autorités fascistes. Le 14 décembre 1930 il participait au local di Cercle Sacco e Vanzetti de Lyon à une réunion unitaire (anarchistes, socialistes, maximalistes, bordhigistes…) en vue de l’organisation d’une campagne en faveur du compagnon Franceso Gjezzi qui venait d’être déporté en Sibérie par les soviétiques.

Puis, en janvier 1931, Marino Ripoli partait s’établir à Marseille où, avec Ravenni, il allait tenter d’organiser un réseau avec les compagnons de Livourne. Dans les années qui suivirent il travailla à la Générale sucrière de Saint-Louis (Marseille) une raffinerie où travaillaient de nombreux Toscans et que Dino Angeli avait rebaptisée “le tombeau des Livournais”.

Il y a sans doute identité avec Ripoli qui en 1936 était membre du syndicat CGTSR des métaux.


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